Le terrorisme au BURKINA FASO est un conflit armé opposant des groupes armés non identifiés et les forces de défense et de sécurité et même les civils. Depuis 2015, le Burkina est attaqué par des groupes d’individus non identifiés. Le pays est confronté a une crise sécuritaire de plus en plus grave. Des groupes armés mènent des raids et des enlèvements dans une grande partie du pays.
Nous passons sous silence les nombreux cas d’enlèvement pour nos intéresser qu’aux attaques meurtrières depuis 2015. Les faits :
- 15 janvier 2016, double attentat à l’hôtel Splendid et au restaurant Cappuccino
- 2 mars 2018, attaques ciblée à l’état-major des forces armées du Burkina avec 08 fds tués.
- En janvier 2019, des Peuls sont accusés de complicité avec les jihadistes. Les violences ont fait au moins 72 morts et près de 6 000 déplacés
- Le 19 août 2019, 24 soldats sont tués
- Le 25 janvier 2020, 39 civils tués à Silgadji,
- Le 5 juin 2021, une nouvelle tuerie à Solhan. 160 morts sont enregistrés
- Le 14 novembre 2021attaque au poste de gendarmerie d’Inata. 57 morts, dont 54 gendarmes
Au regard de tous ces faits, nous pouvons qualifier la situation d’alarmante et ce, depuis 2015 à la prise de pouvoir de Rock Marc Christian KABORE. Coïncidence ou expressément orchestré avec l’ancien président et l’armée française ? La confusion est là.
Très remontée contre ces attaques, l’armée décide de prendre les choses en main le 24 janvier 2022. Mais hélas, le Burkina est encore loin du compte.
Pour pouvoir mettre fin à cette crise, les responsabilités sont partagées. Entre refuser toute proposition malsaine des forces du mal pour collaborer avec les forces de l’ordre, là est le problème. Pendant ce temps, les autorités politiques cherchent à connaître le fond du problème en vue d’une solution à la crise. Il en est ressorti selon les nouvelles autorités que la voix de la négociation et du dialogue est à privilégier.
Affaire à suivre …
Toussaint collaborateur de Burkina7.com
