
Pâque, Jour de la commémoration de la résurrection du Christ après quarante jours de jeûne et de prières pour la communauté chrétienne. La messe pascale a été célébrée à la cathédrale NOTRE DAME DE L’IMMACULE CONCEPTION de Ouagadougou en présence de quelques membres du gouvernement.
Outre la prière rituelle, la célébration de la pâque 2022 se voulait toute spéciale en ces temps d’insécurité et pour le retour de la Paix au Burkina Faso. Faisant suite à la demande de trois jours de prière formulée par le gouvernement du Faso, la communauté catholique a joué sa partition le jour de la résurrection du Christ. « Sécurité, cohésion sociale, soutien aux familles des victimes, réconciliation nationale et le retour de la paix au Burkina Faso » tels étaient les vœux solennels pendant la célébration.
« C’est une joie pour nous d’être venus communier avec les catholiques, parce que la situation que nous traversons a naturellement besoin que nous soyons unis, que nous portions notre regard vers Dieu, quelle que soit notre confession religieuse. Tout ce que nous souhaitons, c’est que toutes ces démarches puissent apporter ses fruits. Et d’ailleurs, c’est pourquoi le président a décidé que nous accompagnions ce qui se fait, ce qui se faisait et ce qui se fera », a fait savoir le Ministre.
Pour le curé de la cathédrale de Ouagadougou l’Abbé Joani KOUAMA, le message voulu par les autorités a été bien clair car, à l’écouter, en dehors des prières habituelles, des prières et bénédictions ont été faites pour la paix et la sécurité au Faso.
« La fête de pâques est la fête de la joie, de la victoire de la vie sur la mort. L’appel qui est lancé, c’est que nous puissions vraiment témoigner de cette vie et dans le quotidien, qui que nous soyons.

Aujourd’hui comme nous prions pour la paix, que nous soyons artisans de la paix. Pas seulement par la bouche, mais de façon concrète. Cela commence déjà par nos familles. Que nous puissions être artisans de la paix dans nos familles, dans nos milieux de vie et dans toute notre nation », a rappelé l’Abbé Joani KOUAMA.
En rappel, cette prière pour la paix a été dite dans toutes les églises du Burkina Faso. Mais avant celle-ci, c’est la communauté musulmane qui avait déjà donné le top départ à la grande mosquée de Ouagadougou.
Joseph Stéphanie OUATTARA