SOCIETE : Clôture de la 4édition de l’ODJ

Les 05, O6, 07 et 08 mai 2022 à Ouagadougou, s’est tenue la quatrième édition de la rencontre nationale  des cellules féminines de l’Organisation Démocratique de la Jeunesse du Burkina Faso (ODJ). Le thème retenu pour cette édition est «  Face à l’exacerbation de la crise sociopolitique nationale, quel rôle de la jeunesse féminine pour l’amélioration de ses conditions de vie et se participation à un changement qualitatif en faveur du peuple et de la jeunesse Burkinabè ». La cérémonie de clôture a eu lieu le dimanche 08 mai 2022.

Analyser le contexte international, sous régional ouest-africain et national, élever le niveau de conscience organisationnelle et politique des participantes et de dégager des perspectives d’organisation de  lutte tels sont les moments forts de la rencontre de la 4ème édition de  l’Organisation Démocratique de la Jeunesse du Burkina Faso (ODJ).  

Pour clore les travaux de cette quatrième rencontre, les participantes ont adopté deux actes dont un appel à la mobilisation et une motion de dénonciation des menées impérialistes au Burkina.

« Nous estimons aujourd’hui qu’il faut sonner l’appel à la mobilisation pour justement transmettre ce ras-le-bol à nos autorités pour la prise en compte des difficultés que ces femmes là vivent », souligne Josiane Tiendrébeogo, Responsable à la mobilisation de l’ODJ. Elle a aussi appelé à se départir  « des dominantes impérialistes» et d’y rester neutre.

Josiane Tiendrébeogo/ Responsable à la mobilisation de l’ODJ

Selon ses propos, un changement de partenaire ne changera rien dans la logique actuelle des choses.  « Ni russes ni français, parce que nous estimons que tout va dans le même sens. Que ce soit la Russie ou la France, c’est toujours une domination impérialiste. Donc, il faut aller dans le sens de quitter cette dominante pour que les richesses de ce pays puissent appartenir au peuple », ajoute-t-elle.

Cette rencontre a regroupé 173  participantes, toutes les responsables de cellules féminines de l’ODJ, venues des 13 régions du Burkina Faso malgré la situation sécuritaire nationale.

Joseph Stéphanie OUATTARA

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