Augusta EPANYA, Militante de l’UPC-MANIDEM du Cameroun suit avec intérêt les enjeux politiques en Afrique et particulièrement l’évolution politique au Burkina Faso.
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A l’occasion du 39è anniversaire de la révolution d’août 83, la militante – écrivaine apprécie les 04 années de la période révolutionnaire pendant laquelle Thomas SANKARA a marqué son pays, l’Afrique et le monde entier par ses œuvres. « C’est la preuve si besoin en était que l’on peut réaliser en très peu de temps des choses extraordinaires sur notre continent », a laissé entendre Augusta EPANYA.
A la question de savoir ce qu’elle pensait de la lettre de pardon de l’ancien président Blaise COMPAORE dans le cadre de la réconciliation nationale entreprise par les autorités de la transition, Augusta EPANYA dit ne pas très bien comprendre le sens de cette manière de faire, du moins dans le fond. « D’abord, ça signifierait un déni de justice », a-t-elle justifié. Vidéo ci-dessus.
Augusta EPANYA termine son analyse par un appel à tous les dirigeants africains. « Il faut dans nos pays africains et à commencer par le Burkina Faso puisque c’est de ce pays qu’il s’agit, qu’on puisse avoir une véritable justice à la hauteur des enjeux et des situations que nous vivons », a rappelé de l’UPC-MANIDEM du Cameroun. « C’est extrêmement important dans la construction de nos pays », a-t-elle ajouté. Vidéo .
La rédaction
